janvier 2017
978-2-8097-1230-8
7,50 €
192 pages
février 2015
978-2-8097-1075-5
18,00 €
160 pages
9782809712308
7,49 € epub
« Ecrire des romans m’est tout aussi indispensable pour vivre que respirer, quels que soient les taux de radioactivité relevés dans l’air. »
Les récits rassemblés ici ont été écrits après la catastrophe du 11 mars 2011, alors que l’auteur partageait le quotidien des habitants touchés par le tsunami et l’accident de la centrale nucléaire Daiichi. Ce sont de fines descriptions des errements de l’âme humaine face à un danger insaisissable, invisible, lorsque hommes et femmes tentent, avec les moyens dont ils disposent, de revivre, de retrouver la lumière. Nul doute que leurs histoires, contées avec bienveillance et non sans humour, peuvent résonner en chacun de nous.
Ces récits sont, je crois, les fruits à maturation presque instantanée de quelques miraculeux moments de concentration. « Ce n’est pas le moment d’écrire des romans », cette voix, je m’attendais à l’entendre à tout moment, moi qui habitais Fukushima après le séisme, le tsunami, l’accident de la centrale. Mais, ironie du sort, il s’est avéré qu’écrire des romans m’était tout aussi indispensable pour vivre que respirer, quels que soient les taux de radioactivité relevés dans l’air.
Plus que de concentration, s’agissait-il d’une envolée pour échapper aux ténèbres? Plus que de fruits, de gouttes gorgées de délicieux césium… Le veilleur du temple Fukuju, Genyû Sôkyû.